Aujourd’hui se célèbre la journée internationale de la langue maternelle autour du thème : « l’éducation multilingue est un pilier de l’apprentissage intergénérationnel ».
La langue première ou langue maternelle est un outil indispensable dans le cadre des formations, des sensibilisations et des séances de renforcement des capacités qu’ASDev organise dans la partie septentrionale du pays.
Les langues premières telles que le fulfuldé (et ses variantes), le tupuri, le moundang, le guiziga, le kanuri etc. sont incontournables lorsqu’on aspire à passer un message qui engage et atteint sa cible.
Former et sensibiliser dans la langue locale a l’avantage de créer une proximité, une relation de confiance entre les formateurs (extérieurs à la communauté) et les bénéficiaires de la formation.
Qui n’a pas encore constaté que les interactions sont plus abondantes lorsque les formateurs/trices et les participant(e)s s’expriment dans une langue maternelle commune ou lorsqu’ils/elles bénéficient d’un passeur/se linguistique compétent(e), un(e) interprète ?
Tout comme nous œuvrons à la protection des espèces rares et protégées, il est tout aussi important de lutter contre la mort des langues maternelles.
ASDev encourage les gouvernements à élaborer des curricula et à développer de véritables politiques de promotion des langues premières car la langue maternelle constitue un marqueur identitaire indéniable et très fort.
À votre avis, pourquoi devrait-on faire usage des langues maternelles dans le cadre de l’éducation et de la formation ?
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